Good Move ou La liberté de circuler sacrifiée

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L’échiquier politique bruxellois est en pleine mutation et rien n’incarne mieux la fracture croissante qu’un an de Good Move imposé par les formations de gauche. Présenté comme un progrès dans la « qualité de vie », le plan ressemble de plus en plus à une punition collective pour tous ceux qui dépendent de leur voiture, c’est-à-dire la majorité silencieuse des Bruxellois actifs, familles, entrepreneurs, travailleurs et personnes à mobilité réduite.

Un plan anti-voiture contre-productif de sens

Loin des discours lénifiants, le quotidien des automobilistes est désormais rythmé par des sens uniques absurdes, la disparition de places de stationnement, des rétrécissements artificiels de voiries et une multiplication des blocages, qui engendrent chaos et frustrations. Ces décisions, idéologiques et technocratiques, menacent une liberté fondamentale : celle de se déplacer sans entraves et de choisir son mode de vie. Les habitants, exaspérés, manifestent dans les communes concernées, tandis que le trafic est reporté sur des axes secondaires plus dangereux, preuve que la politique est déconnectée du terrain.

Good Move frappe particulièrement les foyers modestes et les personnes à mobilité réduite. Les enquêtes indépendantes – loin des consultations partisanes orchestrées par la région – montrent que plus de 72% des PMR voient leur mobilité compromise par ces mesures. C’est un mépris flagrant des populations dépendantes de la voiture, et un creuset d’exclusion sociale. L’idéologie « anti-voiture » ne punit que les plus fragiles, tout en alimentant une fracture politique et identitaire dans la capitale.

La contestation, voix du peuple négligé

Face à ce mépris, l’association Mauto Défense donne la parole aux vrais concernés : automobilistes, commerçants, personnes en difficulté. Son enquête indépendante vise à renverser le monopole de la communication officielle en révélant la réalité du terrain. Car Good Move n’a jamais fait l’objet d’une vraie concertation : la mobilisation populaire, ignorée, vient aujourd’hui rappeler aux élus qu’ils ne gouvernent pas pour une minorité urbaine privilégiée.

Le plan Good Move symbolise la dérive d’une administration coupée des réalités, qui préfère imposer ses dogmes à la population. Si Bruxelles veut rester une ville vivante et accessible, la contestation populaire doit être entendue. L’enquête citoyenne de Mauto Défense est ouverte à tous ceux qui refusent qu’on décide de leur vie sans les consulter. La capitale mérite mieux qu’un plan excluant et injuste.

Participez à l’enquête indépendante jusqu’au 30 septembre via ce lien :

 https://www.survio.com/survey/d/A8I/BILANGM2023.

 

 

Alessandra d'Angelo