Climat : Quand l’ignorance radicalise la jeunesse « verte »

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L’alerte est lancée : selon un rapport confidentiel de l’Organe de Coordination pour l’Analyse de la Menace (OCAM), la Belgique fait face à une radicalisation inquiétante de certains militants climatiques. Derrière les slogans tapageurs et les actions coup de poing, l’OCAM met en lumière une réalité dérangeante : une partie croissante de ces « radicaux verts » agit sans véritable compréhension des enjeux scientifiques, guidée davantage par le rejet du système que par la défense raisonnée de l’environnement.

Le rapport souligne que nombre de ces activistes, souvent jeunes et isolés, n’ont qu’une connaissance superficielle du climat. Leur engagement relève moins de la science que d’une colère contre les institutions, alimentée par les réseaux sociaux et l’effet de groupe. Les experts s’inquiètent : comment prétendre sauver la planète quand on ignore les bases mêmes du problème ?

Radicalisation express, solutions simplistes

L’OCAM met en garde contre des mécanismes de radicalisation déjà connus : sentiment d’urgence, frustration face à l’inaction politique, influence de communautés virtuelles. Mais ici, la radicalité s’accompagne d’un manque criant de réflexion : actes de désobéissance, sabotages, confrontation avec les forces de l’ordre, tout est bon pour exister médiatiquement, même au prix de la nuance et du dialogue.

Un risque pour la société et la cause climatique

Ce phénomène inquiète les autorités : la radicalisation, même sans violence physique, menace la cohésion sociale. Pire, elle risque de discréditer la cause écologique auprès du grand public et des décideurs. L’ingénieur Damien Ernst, parmi d’autres, déplore que ces actions « anti-système » fassent oublier l’essentiel : la lutte contre le réchauffement nécessite expertise et responsabilité, non agitation stérile.

Vers une écologie de la raison

Face à cette dérive, l’OCAM appelle à renouer le dialogue entre scientifiques, militants et institutions. L’écologie ne peut se permettre d’être confisquée par des minorités mal informées, prêtes à tout pour imposer leur vision. Il est temps de rappeler que la vraie radicalité, c’est celle de la connaissance et de l’action éclairée, loin des dogmes et des postures « woke » qui nuisent à la cause qu’elles prétendent défendre.

Alessandra d'Angelo