Ce mardi 3 juin, le tribunal correctionnel de Paris a jugé une vingtaine d’individus, dont Adam, 20 ans, condamné à la peine la plus lourde : 15 mois de prison ferme. Premier à comparaître, il a reconnu s’être rendu place des Ternes après le match, mais a tenté de minimiser son implication. D’autres prévenus, très jeunes pour la plupart, ont défilé à la barre, certains occultant les actes de vandalisme, d’autres plaidant la simple présence sur les lieux. Mais, les juges ne l’ont pas entendu de cette oreille.
Du chaos à la sanction
La fête a viré au chaos samedi soir, après la victoire du PSG. Aux abords des Champs-Élysées, des centaines de supporters se sont rassemblés pour célébrer le titre. Rapidement, la soirée a dégénéré : vitrines brisées, véhicules endommagés, affrontements avec les forces de l’ordre. Au total, une vingtaine de personnes ont été interpellées pour leur participation à actes sauvages. Elles sont accusées d’avoir tiré des mortiers en direction des forces de l’ordre, d’avoir fait usage de bombe lacrymogène en direction des policiers, de violences à mains nues sur les forces de l’ordre et de vols. Ce mardi les sanctions ont été fermes !
Les juges, déterminés à sanctionner ces violences urbaines, ont prononcé des peines allant de la prison ferme à des travaux d’intérêt général. « La passion du football ne justifie pas la violence », a rappelé le procureur. « Je vais en prison là ? », a réagi Adam, visiblement surpris et beaucoup moins décontracté que lorsqu’il est entré dans le box des accusé à 14 heures. Eh oui ! Une manière pour la justice d’envoyer un message clair aux fauteurs de troubles !