Du passé au présent : l’Union sur le toit de la Belgique, récit d’une résurrection Avec les confidences de Jürgen Baatzsch et Dany Ost

Share on Facebook

 

Le 12e titre de l’Union Saint-Gilloise n’est pas seulement un exploit sportif. C’est une histoire d’hommes, de vision, de sacrifices personnels et de passions partagées. Une trajectoire unique que TOF Sport a choisie de raconter avec ceux qui l’ont faite : Jürgen Baatzsch, ancien président du club (2012-2018), et Damien Ost, ancien joueur.

Une soirée d'émotions vives

La scène se déroule au lendemain d’une nuit de fête. L'Union, redevenue championne après 90 ans d'attente, soulève le trophée de la Pro League. Jürgen Baatzsch se dit « soulagé et apaisé », cette fois en tant que simple spectateur, loin du stress de ses années de responsabilités financières. Damien Ost, lui, reconnaît que ce n’est pas la meilleure équipe sur le papier, mais que le groupe a su sublimer les individualités. « Des joueurs qui étaient en difficulté ailleurs brillent à l'Union. C’est un projet qui les porte. »

Une reconstruction patiente

Quand Jürgen Baatzsch reprend le club en 2012, l'Union n’est qu’un souvenir dans l’élite belge. Il lance la professionnalisation avec des moyens limités, mais une vision claire. L’arrivée de Guy Brison, figure emblématique du club, et plus tard celle de co-investisseurs comme Monsieur Wimals, contribuent à consolider les bases. « J'étais parfois seul à assumer les charges, même quand il fallait injecter 200 000 euros à titre personnel. »

Une transition réussie avec les investisseurs anglais

En 2018, Baatzsch passe le relais à un consortium britannique dirigé par Tony Bloom. Un pari réussi, malgré les pertes initiales « allant jusqu'à 33 millions d’euros ». Le nouveau stade, les accès à la Champions League, et une identité de jeu forte font aujourd’hui de l’Union un modèle de croissance durable.

Une fierté bruxelloise, une ambition européenne

Avec ce titre, c’est tout Bruxelles qui vibre. Le club brille à nouveau sur la scène nationale, mais rêve aussi de l’Europe. Jürgen Baatzsch imagine déjà des affiches de Ligue des Champions contre le Real Madrid ou le Bayern Munich. Il confie aussi son émotion de voir Kaoru Mitoma, passé par l'Union, aujourd'hui convoitisé par le Bayern.

Un modèle inspirant dans un football belge en mutation

Alors que plusieurs clubs belges affrontent des défis financiers et structurels, l’Union offre un contre-exemple positif. Une gestion stratégique, une identité forte, un travail sur la durée. Le titre 2024 est autant une récompense qu'un signal d’espoir pour tous les clubs qui croient en un modèle éthique, local et ambitieux.

Lien de l'emission :     https://www.youtube.com/watch?v=8dB6NvgqDqg&t=114s


                 

 

Rédaction TOF Sport