Après des mois de conflit intense, la bande de Gaza offre un visage de désolation. Immeubles, infrastructures publiques, hôpitaux et lieux culturels sont détruits. Les frappes israéliennes ont rendu la ville inhabitable et fait disparaître des pans de son histoire. Les pertes humaines sont considérables et la situation humanitaire préoccupante. Derrière ces images dramatiques, une réalité fondamentale demeure : la sécurité d’Israël, menacée par des groupes terroristes déterminés à sa destruction, doit rester une priorité. Face à cette crise, l’Union européenne apparaît divisée, hésitante, et finalement impuissante, incapable de défendre efficacement ses intérêts et ceux de ses alliés.
L’UE : entre naïveté et impuissance stratégique
L’Union européenne, premier bailleur de fonds des Palestiniens, affiche une générosité financière sans équivalent, mais son action politique est marquée par l’indécision. Les États membres peinent à parler d’une seule voix. Certains, emportés par l’émotion, réclament un cessez-le-feu immédiat sans conditions, d’autres soutiennent fermement le droit d’Israël à se défendre contre un ennemi qui ne respecte aucune règle de la guerre. Cette cacophonie affaiblit la position européenne sur la scène internationale et laisse le champ libre à d’autres acteurs, moins contraints par des considérations morales ou juridiques.
L’UE condamne le terrorisme du Hamas, mais ses prises de position restent souvent ambiguës. Elle tarde à reconnaître l’ampleur de la menace sécuritaire à laquelle Israël fait face et néglige le fait que la bande de Gaza est contrôlée depuis 2007 par une organisation classée terroriste par l’UE elle-même.
Ne pas céder au terrorisme : un impératif de sécurité
La lutte contre le terrorisme doit être la boussole de toute politique européenne dans la région. Le Hamas, responsable d’attaques barbares contre des civils israéliens, ne cherche pas la paix mais la destruction d’Israël. Toute concession face à la terreur serait perçue comme une faiblesse et encouragerait la radicalisation, non seulement à Gaza mais dans l’ensemble du Moyen-Orient et même en Europe. Il est donc essentiel de soutenir le droit d’Israël à se défendre, y compris par des opérations militaires ciblées, tant que le Hamas persiste dans sa stratégie de violence.
L’UE doit également se montrer ferme vis-à-vis des États et des organisations qui soutiennent le Hamas, en conditionnant son aide et sa coopération à des engagements clairs contre le terrorisme. La sécurité des frontières européennes est aussi en jeu, à l’heure où l’importation du conflit risque d’alimenter l’extrémisme sur le continent.
La crise humanitaire : une responsabilité sous contrôle
La situation humanitaire à Gaza est grave, et l’UE doit continuer à soutenir l’acheminement de l’aide aux civils. Mais les appels à la proportionnalité, s’ils sont légitimes, occultent parfois la réalité d’une guerre asymétrique où le Hamas instrumentalise la population civile et détourne l’aide internationale pour renforcer ses capacités militaires. Toute assistance doit donc être strictement contrôlée, en coopération avec Israël et les agences internationales, pour éviter qu’elle ne serve à financer la terreur.
Il est également crucial de rappeler que la responsabilité première de la crise humanitaire incombe au Hamas, qui a choisi la confrontation armée et fait de la population civile un bouclier humain. L’UE doit exiger la libération immédiate des otages israéliens et la fin des attaques contre Israël comme conditions préalables à toute négociation politique durable.
Une solution politique, mais pas à n’importe quel prix
La paix durable ne pourra advenir que lorsque le terrorisme aura été éradiqué et que les Palestiniens auront des dirigeants réellement engagés pour la coexistence. L’UE doit soutenir les initiatives de paix, mais sans naïveté ni concessions unilatérales. La sécurité d’Israël, la reconnaissance de son droit à exister et la lutte contre l’extrémisme doivent rester au cœur de toute solution. Face à Gaza en ruines, l’Europe doit sortir de l’ambiguïté : ne pas céder au terrorisme, soutenir ses alliés, et conditionner son aide à des garanties de sécurité. C’est à ce prix qu’elle retrouvera crédibilité et influence, tout en minimisant les souffrances civiles sans encourager la violenc