« Travailler pour avancer », le ministre de l’Emploi David Clarinval (MR) met les pied dans le plat et prône le réveil face à un assistanat de longue durée entretenu à gauche de l’échiquier. Le travail n’est pas qu’une source de revenus. Il est aussi un levier d’épanouissement personnel. Il est moteur d’épanouissement personnel. « Le travail, c’est l’expression des talents », insiste-t-il dans les pages de Sud presse, soulignant que l’emploi permet à chacun de révéler ses compétences, de gagner en confiance et de s’intégrer pleinement dans la société.
Un paternalisme politique
Stop à la complaisance face au chômage prolongé ! Le ministre réfute l’idée selon laquelle que l’on pourrait « végéter au chômage indéfiniment ». Le paternalisme politique mielleux, manipulation douce, brise le potentiel humain. Il flatte les citoyens pour mieux les maintenir dans l’immobilisme. Cette vision ne valorise pas la dignité individuelle et la capacité de chacun à contribuer au bien commun.
David Clarinval juge les systèmes collectivistes « grippés », soit « inefficaces, rigides et bureaucratiques ». Il reconnaît l’existence d’obstacles réels sur le marché de l’emploi, mais refuse de les ériger en excuses pour justifier l’inaction. Au contraire, il encourage chacun à se former, à s’adapter et à mobiliser ses ressources pour surmonter les difficultés.
Redonner du souffle
En misant sur la responsabilité individuelle, le ministre espère insuffler un nouvel élan à la société belge. Selon lui, une société dynamique ne repose pas sur la stagnation. Elle repose sur la créativité, l’effort et l’innovation de ses citoyens, et non sur la dépendance à l’État. « Cette approche », affirme-t-il, « favorise l’intégration sociale, la croissance économique et limite les dérives populistes ».
Cette vision libérale, centrée sur l’individu, est soutenue sans srprise par le président du MR, Georges-Louis Bouchez, qui a déclaré sur 7sur7 : « Les personnes véritablement en incapacité de travail ne seront pas inquiétées. L’Etat sera 100% à leurs côtés. Mais, celui qui triche, c’est fini. C'est la fin de l'Etat Mister Cash. Le bancontact est fermé ! »