Depuis quelques jours, un audit sans précédent secoue les institutions américaines. Le Department of Government Efficiency (DOGE) a lancé une vaste enquête sur l’utilisation des fonds publics par les agences gouvernementales afin d’éliminer les dépenses inutiles. Parmi les premières cibles visées : l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), qui gérait un budget colossal oscillant entre 40 et 50 milliards de dollars annuels. Mais, pas seulement.
L’audit révèle des niveaux élevés de fraude et d'abus au sein de l’USAID qui ont conduit à sa fermeture. Des subventions en cascade interpellent également. USAID aurait versé 1,5 million de dollars à un groupe LGBT en Serbie, 2 millions pour des opérations de changement de sexe au Guatemala, et 20 millions pour produire une version de Sesame Street en Irak. L’Agence aurait également financé à hauteur de 10 millions de dollars un groupe affilié à Al-Nosra, une branche d’Al-Qaida en Syrie. Une aide très « humanitaire » !
Les agences de presse rincées
Les agences de presse sont aussi sur la sellette. Entre 2018 et 2022, le ministère de la Défense américain aurait versé 9 millions de dollars à Reuters dans le cadre d'un programme controversé qualifié d'« ingénierie sociale ». Bien que la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) ait affirmé que ces fonds étaient destinés à des initiatives de cyberdéfense, des interrogations persistent sur les raisons pour lesquelles une agence de presse a été impliquée dans ce type de projet, ce qui pourrait être interprété comme une tentative de manipulation sociale à grande échelle.
L'Associated Press aurait reçu 19,5 millions de dollars pour des projets similaires, tandis que le New York Times aurait bénéficié de 50 millions de dollars provenant de diverses agences gouvernementales. L'Agence France-Presse aurait reçu 8 millions de dollars de l'US Agency for Global Media, une augmentation notable sous l'administration Biden. Même la BBC, chaîne publique britannique, aurait obtenu 3,3 millions de dollars des contribuables américains.
Elle n’est pas belle l’indépendance de la presse !
Source : USASpendingGov