Jacqueline Galant dit stop !

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La RTBF qui ne diffuse pas l’investiture de Donald Trump en direct pour des raisons idéologiques : La polémique a traversé les frontières. Quelques jours plus tard, la chaîne publique en remet une couche dans son JT. Pour parler de la grève des enseignants, elle donne la parole à un « professeur mécontent » qui est en réalité un ancien échevin Ecolo. La RTBF impose, décomplexée, sa lecture politique de l'actualité, avec une rédaction qui est aux mains des socialistes depuis plus de vingt ans ! La ministre des Médias en FWB, Jacqueline Galant (MR), monte au créneau.

Une ministère de la censure

La polémique autour de la RTBF s'inscrit dans un contexte tendu où plusieurs décisions éditoriales et politiques suscitent des critiques. En ce qui concerne Trump, la chaîne a justifié sa décision de « léger différé » par « la nécessité d'une analyse préalable pour éviter la banalisation de certains discours ». Georges-Louis Bouchez (MR) a fustigé ce choix sur X, qualifiant la direction de l’information de « ministère de la censure et de la propagande ».

En parallèle, les tensions autour de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles ajoutent à l’agitation. Les syndicats enseignants organisent une grève de 48 heures les 27 et 28 janvier pour protester contre les réformes portées par la ministre Valérie Glatigny (MR). Et de nouveau, les intervenants invités à s’exprimer à l’antenne ont un parti pris à gauche de l’échiquier.

Pour Jacqueline Galant, « ce n’est pas normal qu’il y ait un seul homme qui décide de tout pour la RTBF. Toutes les règles de bonne gouvernance du service public doivent être revues. Au niveau financier, connaissez-vous beaucoup d’entreprises ou d’organisations où un seul homme décide jusqu’à quatre millions hors TVA au niveau de la délégation de signature ? Dans toutes les organisations privées, il y a toujours une double signature. Pas à la RTBF ! ».

L’administrateur Jean-Paul Philippot serait-il (enfin) sur la sellette …

Alessandra d'Angelo