Le prix est décerné chaque année, depuis 1950, par la ville allemande d'Aix-la-Chapelle - où le roi franc qui lui a donné son nom a été couronné empereur romain germanique en 800 - afin d'honorer des personnalités remarquables qui ont contribué à l'unification européenne. Le 29 mai prochain, Ursula von der Leyen va recevoir le prix Charlemagne 2025. Ce choix interroge alors que la présidente de la Commission européenne n’a pas été à la hauteur de nombreux moments
Von der Leyen sera la 75ème lauréate du prix. Elle est la troisième présidente de la Commission européenne à le recevoir - après Roy Jenkins en 1972 et Jacques Delors en 1992 - « en reconnaissance de son leadership lors de la pandémie de COVID-19, de sa gestion de la guerre en Ukraine, de son engagement en faveur du Green Deal et pour sa contribution à l'unité européenne ». Le conseil d'administration du prix a salué « sa vision d'une Europe durable, compétitive et unifiée, la décrivant comme une ardente défenseuse des valeurs européennes sur la scène internationale » (sic !)
C’est oublier que le Pacte Vert est un véritable massacre, que la croissance européenne est en berne et que le fédéralisme européen est en crise avec une désunion des Etats-membres sur plusieurs sujets majeurs.
Cerise sur le gâteau, Zenzursula est poursuivie au pénal pour destruction de documents publics et usurpation de fonction et de titre pour avoir refusé de rendre publics des SMS échangés avec le patron de Pfizer, Albert Bourla, lors de la négociation d'un méga contrat de vaccins contre le Covid-19 (1,8 milliard de doses estimées à 35 milliards d'euros). Tout cela mérite bien un prix !