Ces dernières années, les prix de l'énergie ont connu de grandes fluctuations. La forte hausse constatée en 2022 s'est stabilisée en 2023 et 2024. Mais, en 2025, les prix devraient augmenter de 40%. La raison ? L’augmentation des coûts de production, le contexte géopolitique, mais aussi la hausse des coûts de transport et de distribution et les investissements dans les réseaux.
Les gestionnaires de réseaux doivent réaliser d'importants investissements pour intégrer les énergies renouvelables et faire face à la transition énergétique. Ces coûts seront répercutés sur les factures des consommateurs, représentant 20% de la facture totale dès 2025.
Du renouvelable, mais à quel prix !
Et pourtant, même si ce n’est pas un scoop, l'idée que les énergies solaire et éolienne permettent d'économiser de l'argent est un mensonge écologiste. « Ces projections ne mesurent le coût de l’électricité que lorsque le soleil brille et que le vent souffle », tacle le statisticien danois Bjørn Lomborg, dans @ TheWallStreetJournal. « L’escroquerie est gigantesque à l’égard du consommateur et génère un marché à la fois immoral et opaque ».
Une réalité qui rejoint les prédictions d’un jeune économiste allemand, Lion Hirth, qui affirmait déjà en 2013, dans une étude « The market value of variable renewables » que la valeur économique du vent sur le réseau européen diminuerait de 40% une fois qu’il atteindrait 30% de l’électricité, tandis que la valeur de l’énergie solaire baisserait de 50% si elle atteignait seulement 15%. En 2024, l'éolien et le solaire ont fourni 47% de la production d'électricité en Allemagne. C’est le pays européen où le prix de l’électricité s’affiche le plus élevé. CQFD