La célèbre marque de VE du tout aussi célèbre Elon Musk rate pour la première fois son objectif en 2024. Les ventes du constructeur automobile américain, numéro 1 mondial des voitures électriques (VE), ont baissé de 1% pour la première fois de son histoire. Le marché craint un nouvel essoufflement en 2025.
Le constructeur a livré 1.789.226 véhicules en 2024, contre 1.808.581 en 2023. La production a chuté de 3,9% en raison d'incidents en Allemagne (la méga usine ayant été frappée par un incendie volontaire) et de fermetures temporaires au Texas et en Chine.
Avec un ralentissement général de la vente des VE, les investisseurs craignent que 2025 ne soit pas meilleur. D'après une étude menée par l'agence de presse Bloomberg auprès d'analystes financiers, les investisseurs parient sur un nouveau tassement des ventes. Tesla fait aussi face à une forte concurrence, notamment de la part du constructeur chinois BYD. La marque pourrait aussi souffrir de la politique pro-thermique de Donald Trump, et ce, malgré le soutien d'Elon Musk à sa campagne et son entrée dans son administration.
Un manque de modèles abordables fait également partie du problème. En outre, plusieurs analystes doutent de la maturité technologique de Tesla en matière de voiture autonome. Alors que le président élu a promis de libéraliser la réglementation entourant cette innovation, la voiture autonome de Tesla, le cybercab, n'est pas attendue avant 2026.
Et quand les ventes déçoivent, le titre chute en bourse. Ce 2 janvier, Tesla chute de 4% à quelques minutes de l'ouverture de Wall Street.