Le 20 décembre dernier, un individu fonce, pied au plancher, avec son véhicule sur la foule au marché de Noël de Magdebourg, tuant 5 personnes et blessant plus de 200 autres, dont 41 grièvement. En 2024, l’Allemagne a fait face à 3 attaques terroristes. En France, 6 attaques, dont trois qui visaient spécifiquement les Jeux Olympiques de Paris, ont été déjouées. En Belgique, le 25 juillet, 7 personnes, prêtes à passer à l’action, sont arrêtées lors d'une vaste opération antiterroriste.
Malgré ces arrestations, le niveau d'alerte terroriste dans notre pays, plaque-tournante du djihadisme, est resté inchangé à 3 sur une échelle de 4, indiquant une menace actuelle toujours « possible et probable ». L'Organe de Coordination pour l'Analyse de la Menace (OCAM) rapporte une augmentation de 41% des signalements de menaces terroristes et extrémistes par rapport à 2023.
Ce qui illustre un problème majeur : fraîchement débarqués, de première ou de seconde génération, des « éternels étrangers » aux valeurs démocratiques démontrent qu’ils peuvent, à tout moment, se retourner contre leur pays d’accueil au nom d’une idéologie nourrie par l’islam radical. Et pourtant, face à la menace islamiste, dans une indécente surenchère de laisser-faire, le pas-de-vaguisme, au nom du « vivre-ensemble », s’affiche démission.
L’addition des minutes de silence après chaque drame ne masque toutefois plus les abstentions coupables de notre Etat de droit qui se retranche derrière une pseudo « islamo paranoïa ». Alors oui, il y a dix ans, la rédaction de Charlie Hebdo était décimée de ses plumes et crayons. Qu’avons-nous mis en place depuis pour que cela ne se reproduise plus ? Il plane comme un sentiment de « 12 morts pour rien », sans compter tous les autres depuis…