Les taxis s’inquiètent pour leur emploi

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Uber est arrivé il y a 10 ans à Bruxelles, il y a 4 ans en Flandre et en début d’année dans 4 grandes villes wallonnes. Uber va à présent lancer son service sur l’ensemble du territoire wallon. Depuis février 2024, Uber est déjà actif dans les grandes villes wallonnes (Liège, Charleroi, Namur et Mons) via les sociétés de taxis traditionnelles. À partir du 1er décembre prochain, la plateforme sera accessible partout en Wallonie et s'ouvrira à de nouveaux chauffeurs indépendants, ce qui suscite de vives inquiétudes parmi les entreprises de taxis. Cela grince des dents.

Des prix plus bas ?

Grâce à un assouplissement des règles, avec l'entrée en vigueur du nouveau décret début décembre, Uber peut désormais lancer son service UberX dans toute la Wallonie, comme cela avait été fait auparavant en Flandre et à Bruxelles. Les nouveaux chauffeurs indépendants pourront concurrencer les taxis existants, à condition d'obtenir une licence. « C’est plus de chauffeurs et plus de disponibilités », affirme Uber. Mais, avec ce système, les clients connaissent le prix à l’avance (la course n’est plus au taximètre), avec la crainte cependant que Uber n'augmente ses taux de commission.

Aujourd'hui, Uber offre sa plateforme qui facilite le contact avec certains clients, avec un taux de commissionnement de 5 à 10%. Si Uber applique des taux plus élevés comme dans d’autres pays, entre 25 et 35%, cela aura deux impacts négatifs : soit le client paiera plus cher, soit le fournisseur de mobilité devra travailler avec des marges très réduites, ce qui pourrait entraîner des licenciements ou des arrêts d’activité.

Alessandra d'Angelo