Le sommet des plus grandes économies de la planète s’est ouvert lundi, à Rio de Janeiro, sous la houlette du président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, avec qui Javier Milei entretient des relations détestables. Et il est le seul président qui n’a pas serré Lula dans ses bras à son arrivée. En voilà au moins un fidèle à ses principes. En revanche, il tenait son discours bien serré dans ses bras. Voici les extraits essentiels de son « No cuenten con nosotros ». Le président ultra-libéral n’endosse pas des thèmes comme « la promotion de la limitation de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux ».
« Les mécanismes de gouvernance mondiale n'offrent pas un canal de dialogue entre semblables. Ils offrent seulement deux choix : soumission ou rébellion. Eh bien, plutôt que d’être esclaves, nous préférons la rébellion. C’est pourquoi je vais profiter de cette occasion pour clarifier la position de notre administration sur certaines revendications de la soi-disant « gouvernance mondiale ».
S’il s’agit de restreindre la liberté d’opinion, ne comptez pas sur nous (« No cuenten con nosotros »). S’il s’agit de transgresser le droit de propriété des individus par des impôts et des réglementations, ne comptez pas sur nous.
S’il s’agit de limiter le droit des pays à exploiter librement leurs ressources naturelles, ne comptez pas sur nous.
S’il s’agit d’inventer des privilèges de sexe, de race, de classe ou de toute minorité et de nier le principe d’égalité devant la loi, ne comptez pas sur nous.
S’il s’agit d’imposer une intervention étatique accrue dans l’économie, ne comptez pas sur nous.
Nous croyons que la coopération internationale peut être bénéfique pour tous, oui, mais pour cela, il est indispensable de respecter la souveraineté des nations et les droits des individus »
L’ultra libéral Javier Milei rejette donc plusieurs points de la déclaration finale attendue à l'issue du sommet.