Décider de limiter sa consommation de viande implique de se passer des protéines animales. Mais, la nature est bien faite puisqu’elle nous fournit des protéines végétales qui permettent de compenser ce manque. Elles ont, en outre, un impact non négligeable sur notre forme. L’adoption d'un tel régime serait bénéfique pour la santé.

Moins de risques cardio-vasculaires

Des chercheurs hollandais ont observé les comportements alimentaires de 6.000 personnes. Ils en ont conclu que les individus mangeant en majorité des protéines végétales étaient moins sujets à contracter une maladie coronarienne. Une autre étude brésilienne portant sur 4.500 personnes affirme qu’adopter un régime pauvre en viande diminuerait de 60% le risque de développer des accumulations de plaques dans les artères.

Moins de problèmes de poids et de diabète

Autre avantage d’un régime végétal : la réduction du risque de développer un diabète ou d’être en surpoids. C’est ce que révèlent des travaux scientifiques menés sur un échantillon de population sud-Asiatiques vivant aux États-Unis. Comparés à leurs homologues non-végétariens, les végétariens sud-asiatiques présentent un cholestérol et un taux de sucre dans le sang inférieur, ainsi que des quantités plus faibles de graisse abdominale.

Un risque de mortalité diminué de 10% à 12%

Plus intéressant encore, les scientifiques ont ensuite remarqué qu'une augmentation de la consommation de protéines animales expose davantage au risque de mortalité. Concrètement, quand on mange 10% de protéines animales en plus, le risque de mort augmente de 2% (8% quand il s'agit d'une mort liée à une maladie cardiovasculaire). À l'inverse, augmenter simplement de 3% son apport en protéines végétales (blé, lentilles, pois chiche, amandes ou encore noisettes), diminue le risque de mort toutes causes confondues de 10%, et de 12% le risque de décès lié aux maladies cardiovasculaires.

Mais, pas n’importe lesquelles

Préférer un steak de soja à une entrecôte, du tofu à une côte de porc ou encore une grande salade à un pot-au-feu, pour certains consommateurs, c’est déjà aujourd’hui une hygiène de vie. Toutefois, préférer les protéines végétales aux protéines animales n’exclut pas d’être vigilant sur ce que l’on consomme. D’après une étude menée auprès de 30.000 personnes aux États-Unis par l’École Friedman de science et de politique de la nutrition de l'Université Tufts, il est important d’être encore plus attentif à la qualité des protéines végétales, afin de compenser correctement le manque de viande.

Changez nos habitudes alimentaires est meilleur pour santé ! C'est, à tout le moins, le message clair qui ressort de ces recherches récentes.

Alessandra d'Angelo